Séminaire EDA Novembre 2019
Séminaire EDA Novembre 2019
26 novembre 2019 Commentaires fermés sur Séminaire EDA Novembre 2019Séminaire EDA
26/11/2019, 14 – 17 h, salle 536
Youcef ALANBAGI
COMPLEXITE DES RAPPORTS ENTRE SAVOIRS THEORIQUES ET SAVOIRS PRATIQUES EN STAPS POUR LA FORMATION DES ENSEIGNANTS D’EPS
Durant la préparation au Capeps, de nombreux savoirs académiques, disciplinaires et professionnels semblent entrer en concurrence avec des logiques d’appréhension propres aux acteurs. Les formateurs sont orientés par la transmission de savoirs disciplinaires, de savoirs à enseigner alors que les étudiants attendent des savoirs pour enseigner et des routines de fonctionnement pour dépasser les dilemmes rencontrés in situ. Nos travaux confirment cette divergence de points de vue quant aux savoirs à transmettre et à acquérir en STAPS. Nous soutenons l’idée que des dispositifs de formation émergents permettraient de développer une formation en situation professionnelle avec une réflexion autour des savoirs professionnels émergeant dans l’action (Adé & Lescouarch, 2015) à travers une politique de « formation professionnelle supérieure » à l’Université (Wittorski, 2018) qui associerait empirie et réflexivité sur les conditions didactiques nécessaires à la conduite des apprentissages des élèves pour devenir un « ingénieur en enseignement » (Léziart, 2007) exerçant son intelligence au travail (Jobert, 2002).
Florence MOURLHON-DALLIES
“DU TRAVAIL A LA LANGUE : QUELLE FORMATION POUR LES ENSEIGNANTS DE FRANÇAIS PROFESSIONNEL ?”
Enseigner le français (ou toute autre langue) à des publics de professionnels ou à des étudiants en train de se professionnaliser demande une solide formation : longtemps elle s’est effectuée au prisme des langues de spécialité, puis on a choisi de centrer les interventions formatives sur des situations professionnelles types décomposées en compétences de communication spécifiques. Mais depuis peu, l’injonction de professionnalisation des publics (tant étudiants que déjà dans l’emploi) est telle que la formation suivie en langue apparaît le plus souvent comme l’occasion d’améliorer son employabilité et son professionnalisme. Dès lors, les enseignants doivent cerner très précisément les milieux professionnels : cela les conduit à intégrer des rudiments d’analyse du travail et d’ergologie qui font qu’une simple approche par la langue ou le discours n’a plus lieu d’être. La conception des cours et des modules se fait dans une dynamique qui va du travail à la langue, ce qui requiert de nouvelles aptitudes. En quoi les futurs enseignants de FLE sont-ils préparés à cet exercice ? Comment la didactique professionnelle peut-elle venir en appui de ces nouveaux besoins de formation ? Telles sont les questions que nous soulèverons pour une discussion à la croisée des disciplines.