Les liaisons de prédications : lorsque la marque s’estompe

Les liaisons de prédications : lorsque la marque s’estompe
9 décembre 2015 Commentaires fermés sur Les liaisons de prédications : lorsque la marque s’estompeLes liaisons de prédications
Lorsque la marque s’estompe
Un numéro de revue dirigé par Audrey Roig & Dan Van Raemdonck
Langages, 200, 2015
Résumé
À l’heure actuelle, le sujet de la liaison prédicationnelle n’est pas réglé de manière enitèrement satisfaisante : quel est le type de relation entre deux segments joints, à fortiori lorsque la relation n’est pas lexicalement marquée ? Bien des discussions ont été générées sur ce sujet, mais les typologies des marque(ur)s proposées s’accompagnent toujours de difficultés. Ce numéro de revue a donc pour finalité de questionner les typologies des marque(ur)s joignant deux prédications dans l’optique de changer le point de vue des linguistes sur la question de l’identification du mode de liaison entre deux prédications quand cette relation n’est pas marquée. En d’autres mots, ce numéro thématique entend lister une série de procédés qui permettent de définir le type de relation entre deux segments joints quand cette relation n’est pas marquée dans le domaine segmental en français par le biais de connecteurs à vocation proprement connective.
Pour répondre à cette question, ce numéro entend partir de l’exemple de quelques constructions choisies – certaines étant corrélatives, mais toutes ne le sont pas – présentant chacune une relation syntaxique (pseudo-)non marquée, dont les descriptions morphosyntaxiques devraient faciliter la mise au jour des procédés servant le marquage d’une connexion prédicationnelle (groupe prédicatif premier / groupe prédicatif second) et permettre, consécutivement, d’identifier le mode de liaison séquentielle intervenant dans ces structures.
Fiche technique
Numéro dirigé par Audrey Roig & Dan Van Raemdonck
Langages, n°200
Décembre 2015
Paris, Larousse, Armand Colin
145 pages